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Extrait:Les exportations de pétrole de l'Iran sont tombées en juillet à un plus bas de 100.000 barils par jour dans le contexte des sanctions commerciales américaines et des tensions dans le détroit d'Ormuz, selon une source du secteur
LONDRES (Reuters) - Les exportations de pétrole de l'Iran sont tombées en juillet à un plus bas de 100.000 barils par jour dans le contexte des sanctions commerciales américaines et des tensions dans le détroit d'Ormuz, selon une source du secteur et des données de fret.
Les Etats-Unis ont rétabli des sanctions contre Téhéran en novembre après leur retrait de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. En mai, l'administration Trump a mis fin à des exemptions dont bénéficiaient plusieurs importateurs de pétrole iranien, dans l'intention de réduire à zéro les ventes de brut de la République islamique.
Téhéran a pu néanmoins exporter environ 100.000 bpj en juillet, selon la source du secteur. Les données de Refinitiv Eikon permettent d'évaluer ces exportations à 120.000 bpj en comprenant les ventes de condensats, un pétrole plus léger.
En avril 2018, juste avant l'annonce du retrait américain de l'accord de 2015, l'Iran avait livré 2,5 millions de bpj à ses clients étrangers.
Sara Vakhshouri, analyste chez SVB Energy International, une firme de conseil basée à Washington et Dubaï, estime que le pays est actuellement en capacité d'exporter entre 225.000 et 350.000 bpj, soit bien moins que ses exportations de juin qu'elle chiffre à 400.000 bpj.
“On ne peut pas être certain que toutes ces capacités aient été vendues en juin”, dit-elle. “Il faut aussi noter que certaines de ses livraisons, notamment à destination de la Chine, sont basées sur des contrats anciens et ne représentent pas des ventes nouvelles.”
La chute des ventes de l'Iran, l'un des membres fondateurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a accentué la baisse de l'offre du cartel mais les cours du brut n'en ont pas moins reculé à environ 64 dollars actuellement contre un plus haut de 2019 à 75 dollars, sur fond d'inquiétudes sur la croissance mondiale et la demande.
Le regain de tension dans le détroit d'Ormuz, où les Etats-Unis ont dit avoir détruit un drone iranien le 18 juillet, limite aussi la capacité de l'Iran à vendre son pétrole à l'étranger.
En juin, les exportations iraniennes ont été estimées à 300.000-500.000 bpj, selon des sources industrielles, Refinitiv et l'Agence internationale de l'énergie.
Le niveau exact est devenu difficile à calculer depuis le rétablissement des sanctions américaines en novembre et cette opacité convient bien à Téhéran, qui a cessé de communiquer ses propres chiffres à l'Opep.
Les pétroliers qui chargent du brut iranien coupent parfois leur signal AIS, un système d'identification automatique des navires, puis le réactivent plus tard afin de compliquer le suivi des volumes, disent des sources du secteur.
Selon le cabinet de recherche Kpler, l'Iran a chargé en juillet 417.000 bpj de brut et de condensats sur des pétroliers, contre 115.000 bpj en juin, mais une partie importante de ce pétrole reste stocké sur des navires ou à terre faute d'acheteurs.
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