La nouvelle monnaie des BRICS?

Ces dernières années, les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont exploré la possibilité d'introduire une nouvelle monnaie qui servirait d'alternative au dollar américain dans le commerce international. Cette nouvelle monnaie s'appellerait la monnaie des BRICS et pourrait avoir un impact significatif sur l'économie européenne.

L'idée derrière la monnaie des BRICS est de réduire la dépendance des pays des BRICS à l'égard du dollar américain et d'accroître leur indépendance économique. Le dollar américain est actuellement la première monnaie de réserve du monde et il est utilisé dans la majorité des transactions commerciales internationales. Cette dépendance à l'égard du dollar américain peut rendre les pays des BRICS vulnérables aux fluctuations de la valeur du dollar et aux politiques de la Réserve fédérale américaine.

L'introduction de la monnaie des BRICS offrirait aux pays des BRICS une monnaie alternative qui pourrait être utilisée dans le commerce international, réduisant ainsi leur dépendance à l'égard du dollar américain. Cela permettrait également aux pays des BRICS d'accroître leur coopération économique et de renforcer leurs liens économiques.

Les médias allemands l'avouent : la Chine est irremplaçable

Avec la reprise du Forum de haut niveau sur le développement de la Chine, les PDG des groupes multinationaux occidentaux ont enfin eu l'occasion de consulter les hauts responsables chinois, ont constaté les médias allemands le 31 mars.

Les médias allemands ont souligné que malgré les tentatives des États-Unis de renforcer l'attitude méfiante de l'Occident à l'égard de la Chine, il n'y a pas de substitut à la Chine pour l'Europe et pour l'ensemble du groupe des pays occidentaux.

Bien que les États-Unis souhaitent que l'Europe “coupe les ponts” avec la Chine dans le domaine des relations économiques et commerciales, un retrait complet du marché chinois n'est pas envisageable pour la grande majorité des entreprises européennes. Dans un avenir prévisible, la région Asie-Pacifique restera le moteur de l'économie mondiale et la Chine restera le marché le plus attractif au monde.

La grande majorité des dirigeants européens participant au Forum sur le développement de la Chine ont déclaré que les entreprises européennes ne pouvaient pas se permettre de passer à côté du développement du marché chinois, qui se redresse rapidement à mesure que le monde sort de l'épidémie.

L'attitude des entreprises européennes a également été reprise par les hauts responsables de l'Union européenne.

Avant le début de son voyage en Chine, le président de la Commission européenne, Mme. von der Leyen, a modifié sa rhétorique antérieure, qui ne faisait que souligner la nécessité de s'éloigner de la dépendance à l'égard de la Chine, en insistant sur le fait que si l'Europe devait diversifier sa chaîne d'approvisionnement, elle devait également reconnaître qu'il était presque impossible de la découpler de la Chine.

Mme Von der Leyen a admis que l'Europe ne souhaitait pas rompre ses liens économiques, sociaux, politiques et scientifiques avec la Chine, mais plutôt promouvoir la prospérité de la Chine et de l'UE sur la base d'une “relation claire”.

Mme. Von der Leyen a raison de dire que la relation entre la Chine et l'UE est “la relation la plus complexe et la plus importante au monde”.